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Rendez-vous jeunesse sur la démocratie scolaire : la voix du futur

10 avril 2025

Rendez-vous jeunesse sur la démocratie scolaire : la voix du futur

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Le 29 avril prochain aura lieu la toute première édition du Rendez-vous jeunesse sur la démocratie scolaire sous le thème La voix du futur. Cet événement d’envergure rassemblera plus de 600 jeunes représentant les conseils d’élèves des 75 écoles secondaires publiques francophones et anglophones de l’île de Montréal. Ensemble, ils s’exprimeront, débattront et voteront sur des sujets importants en plus de participer à des formations et d’échanger avec des personnes influentes du milieu scolaire et politique. 

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À la tête des représentants du CSSPI se trouvent deux élèves engagés : Anaïs Léveillé de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles et Taha Bouhou, de l’école secondaire Calixa-Lavallée. Découvrons-en plus sur l’importance de ce rassemblement avec eux. 

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Qu’est-ce que la démocratie scolaire ?  

Anaïs :  C’est le premier pas vers la vie de citoyen et nos premiers pas pour prendre la parole sur des enjeux qui touchent spécialement les jeunes. 

 

Que souhaitez-vous en tirer de l’événement ? 

Taha : On veut montrer qu’on est matures, qu’on a nos opinions, nos idées et que ce n’est pas parce qu’on est jeunes que ce n’est pas quelque chose à prendre au sérieux. Nous aussi on peut avoir des idées sérieuses et prendre des décisions concrètes. 

 

Quelles sont les deux motions qui seront proposées ?  

Taha : La première, c’est d’ajouter des sièges au conseil d’établissement pour assurer la parité avec les représentants des membres du personnel et des parents. Avec deux élèves, comme en ce moment, c’est minoritaire et ça ne représente pas l’école. En étant paritaire, ça donne plus envie de parler. 

Anaïs : En rajoutant des sièges et que ce soit égal avec le personnel et les parents, ça donne également le pouvoir aux élèves de sentir que leur voix compte tout autant et c’est ça aussi le premier pas vers la démocratie. La deuxième motion est en lien avec l’intimidation, la sécurité, la lutte contre le racisme et l’homophobie. Il faut trouver une solution, que ce soit par un groupe, un comité, de faire en sorte qu’on puisse aller de l’avant pour lutter contre les différents enjeux qui touchent de plus en plus les jeunes, en prenant aussi en compte les réseaux sociaux qui nous affectent beaucoup. 

 

Qu’est-ce que l’événement peut changer au fil du temps dans la société ?  

Anaïs : Ça peut changer la vision des élèves, mais également la vision que les adultes et que les gens qui n’ont pas d’enfants peuvent avoir des jeunes. Parce que souvent on a une vision négative, parce qu’on ne fait pas toujours la une pour les bonnes raisons. Là, on va prouver qu’on a de l’ambition !  

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