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Cuisiner des compétences essentielles à Calixa-Lavallée

13 juin 2025

Cuisiner des compétences essentielles à Calixa-Lavallée

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Depuis janvier, des élèves de 13 à 16 ans de l’école secondaire Calixa-Lavallée s’activent derrière les fourneaux du local de cuisine. À travers des ateliers aussi savoureux qu'enrichissants, ces jeunes présentant un trouble développemental du langage cultivent la collaboration, l’autonomie, la gestion des émotions et l’engagement social. 

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Offert dans un environnement structuré et bienveillant, chaque atelier donné par les techniciennes en éducation spécialisée (TES), Natacha Chatel et Annick Rainville-Lafleur, suit un déroulement précis :  accueil, présentation de la recette, préparation en équipe, dégustation collective et nettoyage en groupe. Cette structure permet aux élèves de se repérer, de s’impliquer et de développer des compétences essentielles tout en s'amusant et en apprenant à cuisiner dans un cadre sécurisant.  

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Cuisiner pour rayonner 

Cuisiner pour rayonner 

Si certains en étaient à leurs premiers coups de fouet au début du projet, d’autres affichaient déjà une belle aisance culinaire. « Ça a permis à des élèves, habituellement plus effacés en classe, de sortir de leur coquille. Ils sont tellement contents de partager leur savoir avec leurs pairs ! Ils sont prêts à aider, ils se mettent à la tâche rapidement et ils deviennent de bons leaders. C’est vraiment beau à voir », souligne la directrice adjointe, Audrey Bourcier-Lauzon. 

Donner une voix à chacun 

Conscientes des défis liés à la communication orale leur groupe, les TES ont eu envie que chacun puisse faire entendre sa voix, à sa façon. Ainsi, elles ont mis en place les « sacs de suggestions », leur ingrédient secret à la réussite de ce projet. Lors de chaque atelier, les élèves peuvent y glisser un mot pour féliciter un pair, proposer une idée pour la prochaine rencontre ainsi qu’exprimer une déception ou un conflit. Ce dispositif ludique favorise entre autres l’expression des émotions, la reconnaissance des forces de chacun et l’engagement positif. « Éventuellement, on voudra poursuivre ce travail à l’oral, mais pour l’instant ça aide. Parfois, ils sont plus gênés de dire à voix haute qu’ils sont fiers d’un ami et ça les rend plus à l’aise de le faire à l’écrit », ajoute Audrey Bourcier-Lauzon.  

Donner une voix à chacun 
Donner une voix à chacun 

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