Audrée et Joannie font rayonner la psychoéducation !

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Célébrons les Journées de la psychoéducation avec Audrée Debay et Joannie Giroux! Ces deux psychoéducatrices de l’école primaire Jules-Verne forment un duo épatant au service de leur communauté éducative. Complices, elles nous expliquent leur vision de la psychoéducation et nous révèlent pourquoi elles adorent leur métier!

Audrée et Joannie pratiquent la psychoéducation au sein du CSSPI depuis respectivement sept et six ans. Alors qu’Audrée s’occupe des élèves du préscolaire, du 1er cycle et des classes en difficulté grave d’apprentissage, Joannie se consacre aux élèves du 2e et 3e cycle en plus de ceux des classes de langage. Bien qu’elles avouent célébrer leur profession au quotidien, elles estiment que les Journées de la psychoéducation sont l’occasion de la faire rayonner!

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« La psychoéducation est une jeune profession qui, au fil des années, se fait de mieux en mieux connaître. Nos mandats complémentent et chevauchent ceux des psychologues et des technicien(ne)s en éducation spécialisée. Notre unicité est que nous priorisons l’adaptation de l’élève à son milieu. Au CSSPI, nous avons la chance que l’apport de la psychoéducation soit bien reconnu. J’ai espoir que d’autres centres de services scolaires prennent exemple sur nous et ajoutent de plus en plus de psychoéducateurs et psychoéducatrice à leurs milieux », affirme Joannie Giroux.

Ensemble pour un plus grand impact!

Loin de travailler en silo, les deux équipières se retrouvent fréquemment pour arrimer leurs pratiques auprès des 863 élèves et du personnel scolaire de l’école Jules-Verne. « Dès le début de notre collaboration, nous avons défini ensemble notre vision de la psychoéducation à l’école. C’était important pour nous, qu’en plus de nos suivis individuels, nous puissions être impliquées dans le climat scolaire. Lorsque nous travaillons en prévention ou en promotion auprès de tous, l’impact peut être exponentiel », explique Audrée Debay. Ainsi, Audrée et Joannie se partagent la participation à divers comités, l’animation d’ateliers et supervisent même une stagiaire ensemble.

Toujours présentes pour les élèves

Les deux psychoéducatrices adorent travailler à l’école Jules-Verne, et ce, pour plusieurs raisons. Le lien avec l’élève est un des facteurs les plus valorisants de leur tâche. « Évoluer directement dans le milieu de vie de l'enfant permet de le voir s'épanouir à travers les années et de rester pour lui une personne significative tout au long de son cheminement primaire », avoue Joannie. Ainsi, même quand un élève n’a plus besoin de leur accompagnement, Joannie et Audrée ne se gênent pas pour le féliciter au détour d’un couloir. « Lorsqu’une psychoéducatrice travaille à l’extérieur du milieu scolaire, elle perd de vue les enfants quand leurs parents ne ressentent plus le besoin de la consulter. Nous avons la chance de pouvoir continuer à dire aux élèves comment nous sommes fières de leurs progrès », raconte avec enthousiasme Audrée.

Au-delà des murs de l’école

Le travail d’équipe en multidisciplinarité avec l'ensemble des membres du personnel scolaire et la variété des mandats rencontrés sont d’autres aspects stimulants du travail de Joannie et Audrée. De plus, les collègues partagent leurs expertises dans l’ensemble du centre de services scolaire. Joannie agit effectivement comme personne-ressource en ce qui a trait à la prévention du suicide chez les 5 à 13 ans. Audrée, de son côté, participe à l’insertion professionnelle de ses nouveaux collègues fraîchement arrivés au CSSPI. Le tandem a également accueilli avec d’autres collègues psychoéducatrices une délégation de professionnels de l’éducation en provenance de toute la francophonie afin de leur démontrer comment la psychoéducation se déploie en milieu scolaire au Québec. L’expérience a été à ce point concluante, qu’une nouvelle cohorte devrait les visiter sous peu.

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Avec une telle implication, les deux psychoéducatrices contribuent à faire de leur école un milieu bienveillant pour tous. « Audrée et Joannie sont deux personnes hyper dynamiques qui n’ont pas peur de sortir de la boîte afin de trouver des interventions innovantes. Puisqu’elles sont de véritables mines de connaissances, elles améliorent autant le quotidien de nos élèves qu’elles conseillent avec justesse le corps enseignant, l’équipe du service de garde, les parents et nous, les membres de la direction », conclut Anik Lessard, directrice de l’école Jules-Verne. À Audrée et Joannie, ainsi qu’à tous les psychoéducateurs et psychoéducatrices du CSSPI, merci de votre engagement!