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La zoothérapie fait ses preuves à l’école Le Tournesol

5 avril 2024

La zoothérapie fait ses preuves à l’école Le Tournesol

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Depuis le début de l’année scolaire, l’école spécialisée Le Tournesol fait appel à de petits intervenants poilus pour accompagner les jeunes de 4 à 21 ans dans leur développement. En ce mois de l’autisme, mettons en lumière une méthode aussi attachante que bénéfique pour aider les élèves à atteindre leur plein potentiel.  

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Mélisande Lewis-Gauthier, zoothérapeute

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À raison de deux fois par semaine, la sympathique équipe animalière composée de Théodore le cochon d’Inde et des chiens Dalia, Katchi et Wilson accompagnent deux zoothérapeutes, Vanessa Lacroix et son associée Mélisande Lewis-Gauthier. Ensemble, ils travaillent avec les élèves à travers des séances individuelles ou en duo pour atteindre des objectifs préétablis. « Selon le jeune, on travaille les habiletés au niveau cognitif, social, et parfois même physique, parce que certains ont des particularités qui font en sorte qu’ils ont plus de difficulté avec la dextérité fine », explique d’emblée Vanessa Lacroix. 

Faciliter le contact 

Faciliter le contact 

Toute l’équipe-école le dira, il y a de nombreux avantages à travailler avec les animaux. Ils ont parfois cette capacité d’intervenir là où l’humain a ses limites. C’est un grand bénéfice, particulièrement quand on travaille avec des jeunes pour qui établir une relation directe peut être un défi. « Ils font le pont entre l’enfant et nous. Parfois, au lieu d’essayer d’établir un contact par différentes façons, juste le fait d’avoir un animal aide. Les élèves veulent donner une croquette, ils nous regardent, ils demandent la croquette. Le lien direct s’établit et ça devient plus facile de travailler nos objectifs », affirme Vanessa Lacroix. 

 

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Il est aussi primordial que l’équipe en place s’adapte quand elle travaille avec une clientèle autiste. Parfois, la communication est plus difficile, ce qui nécessite des méthodes alternatives. « On utilise beaucoup les pictogrammes et les mains animées. Selon les capacités de chaque jeune, on va s’adapter. Il y en a aussi qui sont complètement non verbaux, mais qui sont capables de comprendre. Donc, ils vont pouvoir pointer s’ils veulent faire quelque chose en particulier, comme nourrir l’animal.  À ce moment, ça nous permet de diriger l’activité », renchérit Vanessa Lacroix. 

S’apaiser avec l’animal 

S’apaiser avec l’animal 

Les effets de la zoothérapie se font ressentir instantanément. Lorsqu’un jeune revient en classe à la suite de sa séance, la différence de comportement est notable. « Je vois concrètement les effets sur mon élève qui est anxieux, dans l’opposition. Quand il revient en classe, il est vraiment plus calme, on voit que ça l’apaise, que c’est son petit moment. Mais, c’est aussi de voir son bonheur quand il sait qu’il s’en va voir l’animal, ça lui procure un bien-être », témoigne Mélanie Légaré, enseignante en adaptation scolaire. 

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